Henri d’Alméras

Alméras, Henri d’ (Henri, Jean, Paul, Émile Bossolaschi dit), enseignant, journaliste et romancier français, né à Pézenas (Hérault) le 8 octobre 1861*, décédé à Villeneuve-les-Avignon (Vaucluse) le 26 février 1938.

Professeur d’histoire, Alméras débuta dans les lettres en 1893, sous le pseudonyme de Zéphirin Raganasse, avec Fabrique de pions, ouvrage humoristique sur l’École normale supérieure. Collaborateur de quelques journaux et revues (Le Soleil, Le Figaro, Journal des Débats, La Presse, La Revue forézienne, Minerva, Mercure de France, etc.), Alméras ne prit guère position dans l’Affaire en dehors de l’adhésion qui fut la sienne, en 1899, à la Ligue de la Patrie française (2e liste). Mais malgré cela, il ne semble pas qu’il fût plus convaincu par ce camp que par l’autre, écrivant, en 1903 : « […] l’affaire Dreyfus, fait divers insignifiant, transformé en drame interminable – et si ennuyeux ! – par la stupidité, le besoin d’agitation, le désir de se mettre en avant, le goût de l’emphase et des attitudes et le cabotinage démesuré d’un pays de détraqués et de fous » (Avant la gloire. Les Débuts. Société Française d’Imprimerie et de Librairie, 1903, p. 277).
Par la suite, à partir de 1900, il publia quelques romans (Alma mater, 1903 ; Le Citoyen Machavoine, 1903 ; Les Dépareillées, 1913), de très nombreux volumes consacrés à de grandes figures de l’histoire et deux volumes demeurés célèbres sur les débuts littéraires des grands écrivains du temps (Avant la gloire, 1902 et 1903).

Philippe Oriol

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