Albert, Henri (Henri, Albert, Wilhelm Haug dit), écrivain et traducteur français né à Niederbronn (Alsace) le 16 novembre 1868*, décédé à Strasbourg le 3 août 1921.
De son vrai nom Henri-Albert Haug, Albert, traducteur de Nietzsche, dont les travaux feront longtemps référence, collaborateur de La revue blanche, du Mercure de France (où il publia ses traductions et était titulaire de la rubrique des « Lettres allemandes » des « Échos »), du Messager d’Alsace-Lorraine, de La Renaissance latine, fondateur et directeur du Centaure, de Pan, nègre de Liane de Pougy, choisit un engagement proche de celui de ses amis Louÿs et Tinan (qui, dans Penses-tu réussir ?, l’avait mis en scène sous le nom de Welker). Il écrira à Barrès, le 8 mars 1899 : « Vous savez que je suis toujours de cœur avec vous et que votre attitude sur les questions actuelles m’intéresse plus que toute autre chose ».
Un Henri Albert, « hommes de lettres », signa la 3e liste de la première protestation. S’agit-il du même, d’un homonyme ou d’une des nombreuses erreurs de ces listes ?
Sources et bibliographie : sa lettre à Barrès se trouve, avec 150 autres lettres qui n’évoquent guère l’Affaire, à la BNF sous la cote m. 8599, f. 5.
Philippe Oriol