Bellissent, Jean, Armand, propriétaire-agriculteur et homme politique français, né à Parfouru-sur Odon (Calvados) le 11 juillet 1850*, décédé à Parfouru-sur Odon au début de janvier 1938.
Bellissent, président de la Fédération des associations agricoles du Calvados, maire de sa ville natale de 1892 à 1932, fut un des nombreux maires du département à déclarer son indignation au moment du procès Zola. Avec les maires du canton de Villers-Bocage, il envoya l’adresse suivante au général de Boisdeffre :
Les maires du canton de Villers-Bocage, réunis au chef-lieu, à l’occasion de la révision, à l’unanimité envoient à M. le général de Boisdeffre et aux chefs de notre armée nationale l’expression de leurs vives sympathies et de leur entière confiance. C’est avec un immense soupir de soulagement qu’ils ont vu la condamnation des principaux coupables, meneurs de l’odieuse campagne de calomnies qui a assombri la fin de 1897. Il regrettent la bénignité relative de la peine et prient instamment le gouvernement d’être très énergique et leurs représentants de voter une loi inexorable contre les traîtres qui livrent nos secrets à l’ennemi et cherchent à déconsidérer notre chère armée. (Le Journal de Caen, 12 mars 1898).
En 1900, Bellessent entrera au conseil général où il demeurera jusqu’à son décès.
Sources et bibliographie : on consultera son dossier de la Légion d’honneur sous la cote : LH/19800035/0194/25380.
Philippe Oriol