Jean Bayol

Bayol, Jean, Marie, médecin, poète et homme politique français, né à Eyguières (Bouches-du-Rhône) le 24 décembre 1849*, décédé à Paris le 3 octobre 1905.

Poète patoisant, docteur en médecine (1874), médecin de la marine (1869-1881), explorateur (1878-1886), gouverneur de la Guinée (1887), franc-maçon (Dictionnaire des FM, p. 124), Bayol, revenu en France depuis 1892, était, depuis juillet 1898, conseiller général des Bouches-du-Rhône, dont il sera, à partir de 1903, sénateur.
En décembre 1898, il fut appelé à déposer devant la Cour de cassation, au sujet des « aveux » recueillis par Lebrun Renaud. Il affirma que présent au Moulin-Rouge le lendemain de la dégradation, il y avait rencontré Lebrun Renaud qui lui avait dit « qu’il n’avait fait aucune communication aux journaux et qu’il n’avait pu en faire aucune, parce que le condamné Dreyfus ne lui avait fait aucun aveu ». Il ajoutait, citant Lebrun Renaud : « Dreyfus, m’a-t-il dit, n’a prononcé que les mots suivants, après la parade ; j’étais seul auprès de lui, et comme je le regardais fixement parce qu’il tremblait, il m’a dit ces paroles : “J’ai froid, mon capitaine” ».

Sources et bibliographie : sa déposition lors de la première révision a été publiée dans Cassation i. ii, tome 1, p. 381. On consultera son dossier de la Légion d’honneur sous la cote : LH/149/54.

Philippe Oriol

Wikipedia

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