Acker, Théodore, Paul, romancier français, né à Saverne (Alsace) le 14 septembre 1874*, décédé à Moosch le 27 juin 1915.
Romancier, nègre de Willy (l’Andrée Cocotte qui signa avec lui quelques titres ?), collaborateur à L’Écho de Paris, au Gaulois, au Figaro, à L’Éclair, au Journal, au Gil Blas, au Temps, à la Revue Bleue, à La Renaissance latine, à L’Art du Théâtre, à La Revue hebdomadaire, etc., il fut, comme son ami et « employeur » Willy, et sous l’influence de Barrès, qu’il avait connu par l’intermédiaire de Bonnamour, nationaliste (« C’est vous qui m’avez mené au nationalisme », avait-il écrit à ce dernier le 25 avril [1902]). Il le rejoindra d’ailleurs en 1901 quand il reprendra Le Drapeau. Membre de la Ligue de la patrie française, collaborateur occasionnel de ses Annales, il fut un grand admirateur de Lemaitre auquel il consacra, dans La Revue Bleue, un article fidèle et respectueux, « M. Jules Lemaitre conférencier politique », qui sera repris, en introduction à La Campagne nationaliste. Conférences de Jules Lemaitre et Godefroy Cavaignac en province (1900-1902).
Aussi, il est évident que ce n’est pas lui, mais un homonyme, qui signa la protestation en faveur de Picquart (1ère liste).
Sources et bibliographie : la lettre à Barrès, dont un extrait est donné, se trouve, avec 68 autres lettres ne concernant aucunement l’Affaire, dans le fonds Barrès de la BNF, m. 9551, f. 89. Campagne nationaliste. Conférences de Jules Lemaitre et Godefroy Cavaignac en province (1900-1902), a été publié en 1902 chez Michaud. L’article d’Acker qui y est publié, « M. Jules Lemaitre conférencier politique », sera aussi repris, plus tard, dans son volume : Petite confessions (visites et portraits),1ère série, Paris, Albert Fontemoing, s.d., p. 267-277.
Philippe Oriol