En 1899, fut publiée chez Pierret, sans signature, une plaquette intitulée : La Nation & l’Armée, en « l’honneur de Cavaignac à la Guerre et de Sarrien à la Justice ».
Plaquette « vive-l’armiste », comme on disait au Parti ouvrier, qui fustige sans surprise « l’effrayant Dreyfusisme » (p. 15) et sa « campagne impie, que paie l’or des Juifs, que soutient l’étranger » (p. 11) « contre nos Généraux et notre Armée » : « Et que l’horrible plante vénéneuse du Dreyfusisme, qui semble poussée de l’Enfer, soit arrachée par le fer et consumée par le feu, et que les cendres, emportées par le souffle immortel de la Nation, et à jamais stérilisées et maudites, soient dispersées aux quatre coins de la France ! » (p. 16)
Philippe Oriol