Bans, Georges, Joseph, Xavier, directeur et administrateur de revues, revuiste, auteur de pantomimes et aéronaute, né le 18 septembre 1870, décédé à Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) le 2 novembre 1913.
Un temps auteur de revues (Les Déraillements de l’année, 1891), de comédies (Nez-Rond, 1891), d’actualités (Sur la glace, 1891), de pantomimes (Une fête sur la glace, 1891 ; Gulliver, 1893), de pièces en vers (La Prière, 1892), etc., aéronaute et à ce titre secrétaire général de l’Union aérophile de France, Bans collabora à La Petite Revue, La Revue encyclopédique, L’Architecte constructeur, La Revue moderne, Le Journal et La Libre Parole (auxquels il donnait en 1893-1894 des articles sur les sports aéronautiques). Signataire de la première protestation de janvier 1898 (14e liste), il dirigea Le Bulletin des iconophiles (qui cessera de paraître en 1899) et, à partir de 1895, La Critique dans laquelle il ouvrit, en février suivant, une enquête qui invitait les écrivains de la « jeune littérature » à se prononcer sur « l’attitude prise par M. Émile Zola ». Candidat aux élections de mai 1898 dans le 5e arrondissement de Paris où il recueillit une voix, la sienne, il collabora par la suite occasionnellement à L’Aurore à laquelle il donna des articles d’aéronautique. Il écrivit peu sur l’Affaire mais publia toutefois, après Rennes, en première page de La Critique, un article dans lequel il disait la tristesse qui était la sienne après le verdict et prédisait, après un tel verdict, la fin des conseils de guerre (« Nos mœurs. Le Verdict », no 109, 5 septembre 1899).
Au tournant du siècle, après avoir publié de 1896 à 1899 l’Almanach Georges Bans (), il dirigea les Maîtres de la Carte Postale, administra, jusqu’en 1902, L’Art décoratif, puis, avec Alcanter de Brahm, Le Nouveau-Paris et La presse française Périodique. Il collabora aussi au journal Les Sports, à L’Écho de Paris, etc. On le retrouve, en 1906, secrétaire de l’aéro-club de France.
Sources et bibliographie : une partie de l’enquête de La Critique (n° 71 et 72, 5 et 20 février 1898) a été publié dans Les Cahiers Naturalistes, 72, 1998.
Philippe Oriol